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Louer son bien à un étudiant

Au moment de la rentrée, les demandes de locations se multiplient. L’occasion de revenir sur les nombreux atouts d’un investissement dans un logement étudiant.

 

Un peu plus de flexibilité

Installer un étudiant « dans ses murs » permet de louer en meublé avec un bail de neuf mois, contre un an avec des locataires non étudiants et trois ans pour un bien loué vide. Une formule de location de courte durée particulièrement intéressante si vous devez récupérer rapidement votre logement pour le vendre ou y installer un proche.

 

Le risque d’impayés est plus faible !

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, louer à un jeune en formation, et donc sans ressources, offre moins de risques d’impayés qu’avec n’importe quel autre occupant. Les raisons ? La loi a prévu de nombreuses sécurités. D’abord, ce sont souvent les parents solvables qui se portent caution pour leur enfant.

De plus, vous pouvez vous protéger davantage avec une assurance loyers impayés.

Enfin, en tant que bailleur, vous pouvez percevoir directement de la caisse d’allocation familiale (CAF), l’allocation logement (AL) ou l’aide personnalisée au logement (APL) de « votre » étudiant. Enfin, concernant la colocation, vous avez toute latitude pour instaurer une solidarité entre colocataires en cas d’impayés de loyers.

 

Un choix varié d’investissements

Votre logement se trouve à deux pas d’une école ou d’une faculté ? Si votre loyer s’inscrit dans les prix du marché, le bouche-à-oreille fonctionnera à merveille entre jeunes d’un même établissement. Il sera facile de louer d’une année sur l’autre sans effort pour chercher des candidats. Si votre habitation est plus éloignée, elle aura des chances de plaire à condition d’être bien desservie par les transports en commun. Concernant les types de surfaces recherchés, le choix reste ouvert. Les étudiants dotés de budgets serrés apprécient les studios, mais pas seulement. L’essor de la colocation qui permet de partager le coût du loyer à plusieurs, donne l’occasion de s’installer dans des maisons et des appartements familiaux. Une aubaine pour les investisseurs désireux de s’orienter vers de plus grandes surfaces jusqu’ici réputées moins rentables.

 

Plus d’avantages fiscaux

Dans l’ancien comme dans le neuf, la location étudiante constitue un investissement attractif en termes de défiscalisation.

  • Dans l’ancien loué meublé, vous bénéficiez d’un abattement fiscal de l’ordre de 50 % sur vos revenus fonciers.
  • Dans le neuf, le dispositif Pinel et dans l’ancien, le Pinel « rénové » vous permettent de profiter d’une économie d’impôt égale à 12 % du prix d’acquisition sur six ans ; de 18 % sur neuf ans et de 21 % sur douze ans, à condition de louer le bien nu pendant une durée fixe de six, neuf, douze ans, et sans dépasser un plafond de loyer.

 

Beaucoup de demandes

Les jeunes étant de plus en plus nombreux à poursuivre des études post-bac, et de plus en plus souvent loin du nid familial, au fil des années la demande locative grimpe en flèche. Le nombre d’appartements disponibles dans le parc public (CROUS, logements sociaux) étant manifestement insuffisant, de nombreux jeunes sont contraints de se tourner vers le secteur privé. Dans les grandes villes, les mois précédant la rentrée universitaire, c’est la course entre les candidats pour dénicher un logement. Sachez tirer parti de ce phénomène en ciblant les marchés les plus porteurs au moment d’investir dans un logement étudiant.

 

Contrairement à l’imaginaire collectif : les étudiants sont sages !

Nuisances sonores, dégradations… : voilà quelques-unes des idées fausses qui circulent sur les étudiants. Pur préjugé ! La réalité prouve malheureusement que ce type de désagrément ne tient pas à l’âge des occupants. Néanmoins, par mesure de précaution, rien ne vous empêche d’insister au moment de l’entrée dans les lieux sur les règles d’usage de votre logement. En revanche, vous devez être conscient des contraintes attachées à ce mode de location, où le taux de rotation reste élevé. La mobilité étudiante s’accompagne d’emménagements et de déménagements à répétition, entre lesquels des travaux d’entretien réguliers s’imposent généralement.

A noter que l’assurance PNO (Propriétaire non-occupant) peut intervenir pour pallier aux insuffisances de l’assurance habitation de votre locataire. Pour en savoir plus sur les garanties de l’assurance PNO cliquez ici.

 

Un complément de revenus hors impôt

Si vous habitez dans une maison ou un appartement devenu trop grand depuis le départ de vos enfants, pensez-y ! Louer une ou plusieurs chambres vacantes de votre domicile à un étudiant permet de percevoir des revenus complémentaires. L’avantage ? Une exonération totale d’impôt sur le revenu si les loyers encaissés en 2018 ne dépassent pas 185 €/m2 par an (hors charges) en Île-de-France et 136 €/m2 partout ailleurs en France.


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